Dimitri Casali : Parcours d’un franc-tireur de l’Histoire
Un parcours atypique
Le maître mot pour définir l’engagement de Dimitri Casali, c’est « vulgarisation historique ». Sa seule ligne de conduite depuis qu’enfant à Toulouse des enseignants de la vieille école républicaine lui en ont transmis le virus de la transmission de l’Histoire. D’où un parcours de prof à Saint-Cloud comme en ZEP, à Cergy-Saint-Christophe, où il reconnaît avoir « beaucoup reçu de ses jeunes élèves beurettes et africaines », d’auteur d’ouvrages sur l’enseignement de l’Histoire, d’essais et, plus inattendu, de… musicien rock.
Profondément ancré au sud de la France, par ses ascendants où le sang lucquois se mêle au Corbières, et même au « cathare », comme s’en enorgueillit sa grand-mère, Dimitri Casali grandit du reste à Toulouse où il amorce ses études universitaires. Il les reprendra dix ans plus tard à Paris-IV la Sorbonne, menant à bien une maîtrise (mention très bien) sous la houlette de celui qui restera son maître et mentor Jean Tulard. Un mémoire sur le mythe musical napoléonien où Beethoven et Berlioz côtoient Dire Straits et Elvis Costello.
Rien d’étonnant en fait car, durant la décennie où il a mis entre parenthèses le cursus universitaire, il est devenu musicien. Avec Michel, Vincent et Volodia, trois copains de lycée fans des Beatles et des Stones, Dimitri Casali a fondé un groupe, Apple Pie, qu’ils veulent dans la lignée des harmonies vocales des Who, des Beach Boys ou des Kinks. L’histoire commence en 1979 quand ils réussissent à devenir en concert l’un des groupes les plus électriques et les plus réjouissants de la ville. Leurs versions déchaînées de « The Last Time » ou de « My Generation, » marquent durablement les mémoires. En 1982, leur premier 45 tours autoproduit (Une Autre Danse / Réveil Radio) sous titré « Quatre Garçons Dans Le Vent d’Autan » (sic) au son très propre tirant trop vers une pop commerciale qu’ils ne renient pas mais qui n’est pas encore au goût du jour. En 1983 vient leur deuxième essai, « Hey Diva » et « l’Amour Au Pluriel », enregistré sur Arabella. « Frémissants » au Top 50, ses singles à la pop légère, dont les clips sont réalisés outre-Manche, rencontrent un temps le succès en Scandinavie, en Allemagne, mais l’affaire fait long feu et CBS Londres, qui a « signé » le groupe français, ne donne pas suite en 1989.
Dimitri Casali retrouve en 1992 le chemin de la faculté d’Histoire et s’inscrit en licence d’Histoire à Paris IV la Sorbonne dont il est diplômé. Puis le collège, où, enseignant, face à un public scolaire défavorisé lui vient l’idée de faire cours en musique et d’utiliser mes compositions comme un outil pédagogique. Le concept d’« Historock » – un répertoire de chansons originales évoquant les grandes figures du passé – est né. Si les élèves, d’abord surpris de cette convocation pop-rock-reggae-rap pour camper César ou Napoléon, sont finalement conquis, comme les parents et même le chef d’établissement, le ministère, lui, résiste. Un courrier du Centre national de documentation pédagogique CNDP lui enjoint d’éviter de « mélanger les carottes et les navets ». Les CD, gravés avec les moyens du bord dans la cave de Dimitri Casali, retournent y dormir, malgré quelque 2 000 exemplaires déjà écoulés dans les collèges.
Une autre aventure lui permet de rebondir : « Regard d’aujourd’hui », mémorable collection des éditions Mango dirigé par Dominique Gaussen où il cosigne Charlemagne, Rome 2001 et un Staline 2004, reprenant même l’un des titres-phares de la collection de Gaussen, Napoléon en y ajoutant un CD avec la première monture de ce qui deviendra son Napoléon l’opéra rock. Mais là encore l’aventure tourne court. Malgré un beau succès critique, la série s’arrête faute de ventes à la hauteur de l’enjeu.
Toujours convaincu qu’il faut des outils neufs pour ancrer dans les jeunes générations le goût de l’histoire, Dimitri Casali ne désarme pas. Avec son ami Antoine Auger, son condisciple à Paris-IV, il propose pour les grandes classes de l’école élémentaire une méthode qu’il veut novatrice, plaçant la lecture et l’analyse de documents au centre des apprentissages « Les Univers », aux éditions Sed et que les instituteurs plébiscitent.
On l’a compris, Dimitri Casali multiplie les propositions pour initier à l’histoire, la donner à voir au plus grand nombre: pour la jeunesse chez, Flammarion, Milan, Fleurus où un DVD accompagne Louis XIV, le destin d’un roi, qu’il cosigne avec Vincent Rolin, Gallimard jeunesse où il signe le « Tothème » Moyen Age, coécrit encore avec Antoine Auger ; pour les grands aussi, avec notamment une Histoire de France par la peinture avec Christophe Beyeler, RMN-Fleurus, 2008 ou un Napoléon par les peintres avec David Chanteranne, Seuil, 2009, complémentaire du magistral Napoléon Bonaparte paru chez Larousse en 2004 et écoulé à 40 000 exemplaires (toutes éditions confondues).
Un historien qui dérange
En 2007, dans le contexte brûlant des années qui suivent les émeutes des banlieues, le souci didactique est relayé par la volonté de prôner une histoire fédératrice et réconciliatrice en rupture avec les visions culpabilisantes du passé, ce qu’il nomme « la criminalisation de l’histoire nationale ». Le ton se fait moins ludique, le prêche plus énergique. Et les publications en rafales prennent le vent d’une histoire de France vecteur et garantie d’intégration, Ces immigrés qui ont fait la France, Aubanel, 2007 ; où il prêche la bonne connaissance de l’histoire hexagonale comme garantie d’intégration un moyen d’accéder aux modes de compréhension de la société française. L’histoire des grands hommes a, par la passé, facilité l’assimilation des populations immigrées depuis plus deux siècles, et ce avec succès. C’est avant tout grâce à son rayonnement culturel et historique de la France, grâce à son pouvoir d’attraction et de fascination que, de Giulio Mazarini à Romain Gary en passant par Marie Curie, Gambetta, Joséphine Baker, Félix Eboué, et Gaston Monnerville, que tous ces hommes sont devenus français. Et comme aimait le rappeler Romain Gary (Roman Kacew de son vrai nom) : « Je n’ai pas une goutte de sang français mais la France coule dans mes veines…». Ce concept de Grands Immigrés sera repris dans Notre pays la France, La Martinière, 2010 et dans Histoire de la France pour tous les Français, avec Antoine Auger toujours, Tallandier, 2010. Des titres aux allures de slogans qui expliquent les appels du pied qu’une Christine Boutin, un Jean-Pierre Chevènement ou des Républicains lui font aujourd’hui.
Dans son Altermanuel d’histoire de France Perrin, un grand succès d’édition, qualifié de « salutaire » par Le Figaro Magazine 27 août 2011, Dimitri Casali pourfend les dernières réformes des programmes scolaires et pointe la disparition des figures et des épisodes qui naguère, à l’école de Jules Ferry et d’Ernest Lavisse, forgeaient la citoyenneté et l’identité républicaine. Il explique en quoi cette réforme constitue, une véritable « déconstruction de notre histoire » et d’un constat désolé de cette abdication officielle, il plaide pour nouvelle conscience républicaine et patriotique. Cependant Dimitri Casali se défend de tout encartage (Sa seule adhésion avouée reste : le fan-club des Quatre de Liverpool !) Il s’interroge seulement sur l’impossible panthéon héroïque de la nation et pointe la disparition de figures emblématiques, éliminées en fait depuis trente ans des instructions ministérielles…. Clovis, Charles Martel, Saint Louis, Charles V, Jeanne d’Arc…, Louis XIII, Richelieu, Napoléon III ou encore Gambetta ». Face aux attaques souvent injustifiées contre un ouvrage équilibré et ne contenant « rien de nauséabond » comme le prétendent ses détracteurs il forge un discours plus pugnace, sinon polémique, et lance avec des amis une pétition sur le Net, suivie ensuite d’un collectif « Notre histoire forge notre avenir ». L’Altermanuel d’Histoire de France reçoit en 2011, des propres mains de son maitre et mentor Jean Tulard, le prix du Guesclin du livre d’histoire.
C’est l’époque où Dimitri Casali collabore régulièrement avec la presse écrite comme directeur de collection pour l’Express : Grand format sur l’Histoire et Point de Vue : Zoom sur l’Histoire ainsi que pour divers festivals de cinéma historique comme celui de Compiègne.
Il n’oublie pas pour autant la scène rock continue son combat pour ré humaniser l’Histoire. Intriguer, redonner le goût, provoquer comptent toujours autant pour le créateur du concept pédagogique innovant : Historock. Il achève son Napoléon l’opéra-rock, qu’il donne régulièrement : à Fontainebleau, à Troyes, à Rueil Malmaison 16 septembre 2012 (théâtre André Malraux), place du Diamant, à Ajaccio, le 15 juin 2012, à l’Ecole Militaire de Paris le 9 avril 2016.
Une rock attitude en accord avec ses grands ouvrages d’engagement L’Histoire de France interdite JC Lattès 2012, dans lequel des personnalités de premier plan sont enrôlées (Emmanuel Leroy Ladurie, Robert Badinter et Malika Sorel: une ample réflexion sur l’histoire de France Pourquoi ne sommes nous plus fier de notre histoire. Le titre claque comme une provocation au politiquement correct et à la repentance : Depuis trente ans, nous avons négligé l’enseignement de cette discipline et cette négligence est la conséquence directe de la crise morale très grave que vit la nation. Il faut que les Français se mobilisent s’ils ne veulent pas perdre leur Histo
ire. Et un peuple qui n’enseigne plus son histoire est un peuple perdu…
Auteur désormais d’une quarantaine d’ouvrages historiques, Dimitri Casali se spécialise dans l’enseignement de l’Histoire, avec notamment des ouvrages comme : Désintégration Française pourquoi notre pays renie son histoire et nos enfants perdent leurs valeurs (JC Lattès 2016). Il explique comment la France, championne du monde de l’auto-dénigrement, en proie à la déliquescence de son école, à la repentance coloniale et au danger du multiculturalisme, s’enfonce dans une perte d’identité totale. Son modèle d’intégration est en panne. La raison ? Notre pays est malade de son histoire. Malade de ne pas la connaître, de ne pas la transmettre, d’être sans cesse tenté de la réécrire pour l’instrumentaliser ; malade, surtout, d’y renoncer par lâcheté et refus de se confronter aux minorités. L’Éducation nationale, dans sa fuite en avant multiculturaliste, multiplie les réformes qui privent nos enfants des repères les plus élémentaires sur l’histoire de France. Cet essai passionnément engagé est une déclaration d’amour à l’histoire de France, seul remède à la désintégration.
Convaincu que l’École républicaine ne fait plus son travail, Dimitri Casali parvient à publier, contre vents et marées, le Nouveau Manuel d’Histoire aux éditions La Martinière-Fondation Aristote qui rencontre un succès étonnant à la rentrée 2016. Préfacé par l’ancien ministre de l’Éducation Nationale Jean-Pierre Chevènement, cet anti-manuel d’histoire développe une approche équilibrée, fédératrice et comble les innombrables lacunes des nouveaux programmes d’histoire de cycle 4 (5e-4e-3e), dans le respect d’une perspective chronologique. Magnifiquement illustré, ce manuel idéal est destiné à tous ceux qui souhaitent transmettre à leurs élèves les éléments fondamentaux de Notre Histoire supprimés ou réduits à la portion congrue dans les programmes du collège de septembre 2016. La version familiale intitulée justement Notre Histoire connaît le même succès.
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J’admire ce que vous faites, M.Casali entre vos oeuvres musicales sur l’Histoire qui ne manquent pas de piment et d’originalité et vos livres pleins de conviction et de bon sens, vous êtes devenu une figure des grands historiens, ceux qui défendent la vérité et non l’ignorance ! tout est d’ailleurs très bien expliqué dans ce lien : https://blogs.mediapart.fr/emilie-durand/blog/240317/pourquoi-dimitri-casali-pointe-la-longue-montee-de-l-ignorance , que je trouve très juste. Je conseille vivement aux chanceux qui liront ce commentaire d’essayer un des livres de ce brillent historien, Désintégration Française, par exemple, mon préféré de Dimitri Casali.
J’ai 72 ans et quitté l’école primaire en Vendée avant mes 14 ans ; rien compris, ni retenu, ni aimé de l’histoire de Notre Belle France et Vous ai entendu parler tout dernièrement !…
Vous m’avez convaincu de la nécessité Urgente de m’y replonger Sérieusement et de faire profiter les nouvelles Générations qui en ont tant besoin pour redonner Sens et Dynamisme à leur Quotidien pluriel …
Réel Besoin de connaître Notre Fier Passé pour comprendre le Présent et mieux préparer l’À-Venir.
Je fais l’impossible pour assister le samedi 9/4 et m’y faire bien accompagner !…
Grand Bravo et surtout grand Merci à Vous !…
Denis PAPON
Bonjour Mr Casali, allez-vous refaire une tournée d’Opéra Rock ? Mon fils a vu un extrait sur YouTube et il serait très intéressé.
Ah ! Dimitri Casali ! L’autre jour je l’écoute sur SudRadio et il résume parfaitement en 3 phrases pourquoi l’histoire est si mal enseignée à l’école. J’ai vu que M.Casali est un ancien professeur d’Histoire, donc je pense qu’on peut plus lui faire confiance qu’à tous ces incapables à l’éducation nationale. En effet, comme il le dit si souvent, la France, n’est qu’à la 26 ème place du classement pisa en 2016 alors que dans les années 80, c’était la 3ème place du classement. Donc j’espère qu’il passera plus dans les médias pour réveiller les esprits sur cette dure vérité et que les choses changeront, parce que là, tout s’effondre !
Je trouve que la pensée de Dimitri Casali est presque en totale opposition avec celle de nos élites. Pas de bol parce qu’il a tout juste ! A croire que les hauts fonctionnaires qui écrivent le programme d’histoire de l’éducation nationale n’ont strictement rien compris à l’histoire ou bien, pire, qu’ils essayent de la réécrire pour consolider leurs opinions politiques. Une honte ! Et pendant ce temps, on enseigne presque plus rien sur le moyen âge alors que tant de notre identité (chrétienté, rois, Jeanne d’Arc…) est née durant cette période de presque mille ans.
Un grand bravo, M.Casali, vos livres sont passionnants. Moi qui, à l’école n’étais pas un grand fan d’Histoire – Géographie, vous m’avez enfin donné goût à cette discipline. Votre style d’écriture n’y est d’ailleurs pas étranger : toutes les citations si riches de sens apportent une véritable valeur ajoutée à vos ouvrages. J’ai même pris l’habitude de les noter sur un bout de papier quand je lis vos livres, histoire de briller dans les conversations. Mon dernier coup de coeur est votre livre “La Longue Montée de L’Ignorance”, le lien pour ceux qui veulent en savoir plus : https://blogs.mediapart.fr/emilie-durand/blog/240317/pourquoi-dimitri-casali-pointe-la-longue-montee-de-l-ignorance
Décidé à m’abonner au Twitter de Dimitri Casali, que j’écoutais à la radio l’autre jour et qui m’intéressait au plus haut point, je passe par google et là qu’est ce que je vois ? Au moins deux blogs qui disent que Casali est dangereux ! Je crois rêver car je commence à connaître le bonhomme et je me décide à en savoir plus. Je lis les articles, pesant découvrir une impensable vérité sur cet historien pourtant confirmé et je me retrouve face à des torchons de méchanceté d’une mauvaise foi inimaginable. Je me rends compte que les mecs sont des gauchistes et qu’ils ont créé ces blogs pour désinguer tous les historiens de droite. C’est fou qu’une telle machine propagandesque puisse exister. Dimitri Casali, un Historien dangereux ? C’est à se pisser de rire ! Et après on dit que c’est la droite qui veut faire peur. Sérieusement, ces articles ne valent rien, ils sont bêtes et méchants et n’apprennent rien, je vous déconseille de s’y rendre au risque de vous faire lobotomiser le cerveau par des ignorants. Ces cas désespérés de médiocrité intellectuelle se prenant pour Victor Hugo devraient plutôt lire la longue montée de l’ignorance. Pour ceux qui ont la flemme de le lire, mr Casali le résumme bien dans ce lien : https://blogs.mediapart.fr/emilie-durand/blog/240317/pourquoi-dimitri-casali-pointe-la-longue-montee-de-l-ignorance
Enfin un historien sérieux qui ne cherche ni à nous faire détester la France avec un programme scolaire d’autoflagellation où à nous faire adorer aveuglément notre nation avec un programme de roman national. On croit rêver quand on lit le programme scolaire du collège et du lycée : tout pour rabaisser la patrie, comme si notre Histoire se résumait à l’esclavage, l’inquisition, la déportation et les colonies. Merci Mr.Casali de nous rappeler que la France, c’est aussi la grandeur de Vércingétorix, l’épée de Charlemagne, la bravoure de Jeanne d’arc, la pensée des philosophes des lumières, la puissance de Napoléon, le génie de Pasteur et la fièreté de Charles de Gaulle. On voit que Dimitri Casali, ancien prof d’Histoire sait de quoi il parle et je l’encourage à continuer.
Je comprends votre passion pour Napoléon, m Dimitri Casali. C’est un génie militaire qui a réussit à envahir la majeure partie de l’Europe, comme la France ne l’avait jamais fait auparavant. Il a fait preuve d’une stratégie militaire redoutable qui a permis de vaincre les terribes prussiens et de tenir tête aux infâmes anglais. Même les russes se sont pris de sacré défaites avant de signer le début des défaites napoléoniennes. Ah, les russes ! Si Napoléon n’avait pas été aussi gourmand, l’Europe toute entière serait française et non allemande comme maintenant. C’est la limite du personnage : sa mégalomanie a pris le dessus sur sa rationnalité et il a choisit d’attaquer st. Pétersbourg en plein hiver : une Bérezina ! Vraiment un homme aussi passionnant qu’extraordinaire, aussi culotté que talentueux. Vous devriez faire des documentaires sur l’Histoire et sur Napoléon, les documentaires actuels sur l’Histoire sont souvent incomplets pour couvrir une période la plus large possible. J’imagine déjà : Série documentaire sur Napoléon présentée par Dimitri Casali !
On reconnait les bons historiens à leur passion pour Napoléon. En effet, l’empereur a totalement bouleversé les institutions françaises et a grandement modernisé le pays en plus d’avoir fait partie des rares hommes qui ont fortement façonnés toute l’Europe avec son invasion quasi totale du continent. Dimitri Casali en fait partie et rend comme il le faudrait hommage à cet homme qui, avec un brin de mégalomanie a fait connaitre à la France ses plus grandes années de puissance et de rayonnement international. Vous comprenez mieux pourquoi j’ai dit que tous les grands historiens reconnaissaient le génie de Napoléon. Ceux qui veulent minimiser son oeuvre ou dénigrer les bienfaits de son héritage pour la France sont à côté de la plaque. J’ai lu la plupart des livres de Dimitri Casali sur Napoléon (mais pas tous car ils sont nombreux) et je ne m’en lasse jamais.
Intéressante biographie de Dimitri Casali. Qui aurait pu imaginer que cet historien, ancien professeur d’histoire était aussi un artiste qui avait fait des spectacles comme “Napoléon l’Opéra Rock” ou des oeuvres musicales comme “Historock” ? On a toujours la caricature de l’élite surdiplômée, froide et distante qui se fiche de la culture populaire, Dimitri Casali est un parfait contre exemple. Son spectacle musical est très simpathique et de grande qualité (en tout cas la partie que j’ai vu en extrait sur youtube). Il fait de la télé, aussi en passant régulièrement sur les plateaux comme l’expert de l’Histoire. Créatif et passionné, ce personnage a donc beaucoup à offrir.
Monsieur Dimitri Casali, J’apprécie énormément votre combat contre l’autoflagellation croissante dans les cours d’Histoire. C’est, comme vous le dites contre-productif car non seulement cela ne répare pas les erreurs de notre histoire et n’apporte rien aux “victimes de la France” mais en plus, cela a des conséquences dramatiques sur la cohésion sociale car auparavant, un récit historique conforme à la réalité était fédérateur et facteur d’unité sociale car les enfant de quelconque origine se retrouvaient et se reconnaissent dans notre histoire. Maintenant, l’autoflagellation ravive les douleurs passées au lieu de les cicatriser en abordant plutôt les côtés positifs et les raisons qui ont poussées la France à commettre ses erreurs comme la colonisation ou l’esclavage. L’autre défaut d’une approche “autoflagellative” de notre histoire est, comme vous le dites, mr Dimitri Casali, qu’on oublie de recontextualiser lors qu’il faut pourtant prendre en compte que notre culture et notre approche n’étaient pas les mêmes et que cela explique les croisades ou le commerce triangulaire.
Le travail réalisé par Dimitrti Casali est juste impressionnant : il a écrit plus d’une quarantaine de livres en l’espace de quinze ans sachant que beaucoup d’entre eux ont requis des recherches approfondies. Cela fait une moyenne d’environ 3 livres par an, ce qui est assez impressionnant quand on voit la qualité du texte, la quantité de références qui suggère une lecture intégrale d’autres ouvrages et surtout le fait qu’un livre met plutôt un an à être écrit que 4 mois. Pour avoir une telle productivité, une seule explication : la passion de Dimitri Casali pour l’Histoire et certain de ses grandes figures comme le grand, le puissant, l’unique Napoléon.
Bravo Mr Casali pour votre combat.
Et Courage ! Car je pense et j’espère que de plus en plus de Français commencent à comprendre les manœuvres de nos dirigeants depuis une trentaine d’année soumis à la mondialisation.
C’est pas votre lutte que nous aurons un pays dans cinquante ans qui sera fier de son histoire et ne comprendra pas notre passivité et acceptation actuelle. Et portera au pilori toute cette classe de présidents et conseillers depuis trente cinq ans.
Je suis également professeur d’Histoire-Géographie en college public et je ne peux qu’approuver la conception de l’histoire vue par M. Casali.
Monsieur,
Dans le cadre scolaire d’un chapitre vu en cours et la perspective d’un devoir sur la seconde guerre mondiale et la guerre froide, je viens de parcourir votre livre “Notre histoire, ce que nos enfants devraient apprendre à l’école” afin d’avoir un complément d’information et à la page 295, on voit une photo d’un champignon nucléaire avec comme légende “explosion atomique de NAGASAKI au Japon le 5 Août 1945…je m’interroge donc sur la date. En effet dans mes cours 6 août 1945 bombe atomique d’Hiroshima et 9 août 1945 celle de Nagasaki…
Avez vous une réponse à me donner s’il vous plaît ?
Bien cordialement.
cher Monsieur
En effet vous possédez la 1ère édition de cet ouvrage. Dans la 2e édition l’erreur a été corrigée c’est en effet le 9 aout 1945
bien à vous
Dimitri Casali
Bonjour Monsieur Casali,
Merci pour votre connaissance, votre compétence et votre volonté de partager des valeurs qui rassemblent et donc chacun peut tirer de la fierté, pour lui et pour notre groupe, notre société, notre nation.
Très cordialement, Sylvie Gouédart
Bonjour M. CASALI.
C’est peu dire que votre “Histoire de France vue par les peintres” m’a fait chaud au coeur ! Enfin ! Il existe encore dans ce pays des gens cultivés, lucides et courageux !
Nous avons en effet la même tragique constatation : Personne ne fait ce qui doit être fait, personne ne dit ni ne répète ce qui doit être dit et répété, personne ne diffuse ce qui doit être diffusé, personne n’identifie plus les principes de base.
Nos chers politiques – “opposition” en tête – ont juste oublié un petit détail : si l’opinion se conquiert par les têtes, elle se conquiert davantage encore par les cœurs.
Comment les gens parviendraient-ils à appréhender ce qui se passe ; alors que depuis des lustres on leur a méthodiquement déconstruit et inversé l’intégralité de ce qui soutenait leur âme et la société ?
J’ignore si nous avons les mêmes objectifs – je le suppose – mais ce dont je suis tout à fait sûr, c’est que nous avons les mêmes adversaires et les mêmes idéaux.
J’aimerais parler plus longuement avec vous d’un projet auquel je réfléchis depuis longtemps. Serait-il possible de pouvoir vous en dire davantage ?
Quoi qu’il en soit, merci ! Merci d’avoir fait, ce qu’au plus profond de vous-même, vous sentiez devoir être fait.
Bonjour,
Je me permets de vous signaler que le texte p,25 dans l’ouvrage “L’Histoire de France par ses grands personnages” intitulé : la guerre des femmes, contient une erreur factuelle et est rédigé d’une manière qui induit à mon sens le lecteur en erreur.
Il est indiqué que Frédégonde fait assassiner le roi de Neustrie en 575 (ligne 17) et que cinq ans plus tard Chilpéric est assassiné. Or Chilpéric meurt en 584. C’est donc 9 ans plus tard qu’il faut lire.
Ce passage est confus puisque Chilpéric a lui-même été présenté comme Roi de Neustrie en début de paragraphe.
Le roi de Neustrie tué en 575 est en fait Sigebert 1er roi d’Austrasie, devenu -sans doute d’après ce que j’ai compris sur internet- roi de Neustrie suite à ses conquêtes sur Chilpéric 1er ce qui n’est mentionné nulle part, ce qui entraîne une certaine confusion .
Cordialement,