Non, l’Histoire de France n’est pas un crime contre l’Humanité !
Mise en procès par une poignée de procureurs, elle est pourtant accusée d’être à l’origine de (presque) tous les maux de notre société. Ce phénomène, appelé mouvement décolonial, nous vient des États-Unis. Des associations communautaires, au nom de la lutte pour l’émancipation, instrumentalisent l’Histoire à leur profit et réactivent l’idée de « race ». Ils exigent de déboulonner les statues des héros de notre Histoire, d’effacer leur nom de nos écoles et de nos rues. De Clovis à Mitterrand, tous nos grands personnages sont attaqués sans aucune contextualisation : Saint Louis, un croisé fanatique, envahisseur du Moyen-Orient, Jeanne d’Arc « égérie du FN », Colbert et Napoléon, des esclavagistes, Ferry un « salaud de colonialiste » et nos généraux Faidherbe, Gallieni et Lyautey des «génocidaires».
La montée de l’ignorance, la totale méconnaissance des faits historiques se télescopent avec une actualité en constante ébullition où tout se conjugue au présent. Ces groupes communautaires (CRAN, CCIF, PIR) soutenus par des associations comme SOS racisme, des syndicats enseignant (SUD éducation), étudiant (l’UNEF) et des personnalités politiques, proposent une vision du monde binaire : d’un côté, les oppresseurs, la France et ses grands hommes, pilleurs des pays du tiers-monde, de l’autre les opprimés, eux-mêmes, les victimes. C’est vouloir imposer une Histoire en noir et blanc où l’anachronisme est maître mot.
C’est remettre en cause les valeurs françaises de liberté d’expression, d’opinion, de tolérance et d’universalisme qui nous portent. Attaquer nos pères fondateurs, c’est attaquer ce qui constitue le socle de nos repères : Jeanne d’Arc ne démontre-elle pas dès 1429, que la femme n’est en rien inférieure à l’homme ?
Pour pouvoir assumer notre passé sans honte : enseignons et éduquons. Ce sera la clé de notre volonté de vivre ensemble. Car un pays qui n’enseigne plus son histoire est un pays perdu. Le but de cet ouvrage est de réconcilier tous les Français quelles que soient leurs origines : « Je n’ai pas une goutte de sang français mais la France coule dans mes veines » disait un immigré, Romain Gary…