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Dimiri Casali – le professeur
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Dimitri Casali – un historien & essayiste français
Dimitri Casali, est un historien, essayiste et musicien français, ancien professeur d’histoire en ZEP, auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages historiques et de deux opéras rock éducatifs. Né le 23 janvier 1960 en Algérie à Constantine, alors département français, il grandit à Toulouse en France. C’est au collège Émile Zola au Busca qu’il entame ses études. Il obtient son baccalauréat en 1978 au lycée Berthelot. Il s’oriente alors en histoire à l’université, mais sa passion pour la musique le pousse à créer avec trois amis du lycée, le groupe pop-rock Apple Pie dans lequel il tient le rôle de guitariste-chanteur. Le succès est au rendez-vous et le groupe parvient à produire trois disques “45 tours” remarqués outre-Manche et en Scandinavie, ils partent s’installer à Londres. Mais 1989, le groupe, ayant du mal à retrouver le succès de ses débuts, finit par se séparer . Dimitri reprend alors ses études universitaires à la Sorbonne à Paris et obtient en 1992 une maîtrise en histoire contemporaine. Durant ses années de recherche, il se concentre sur l’analyse des œuvres musicales “napoléoniennes” de Beethoven à Dire Straits et de son mythe. Il présenta sa thèse de maîtrise devant un jury dirigé par Jean Tulard directeur de la chaire napoléonienne à l’université Paris-Sorbonne. Celui-ci devient son mentor et le soutiendra toujours dans son projet éducatif Historock.
Dimitri Casali, auteur et historien : « l’enseignement en ZEP été le déclencheur ».
« Professeur d’Histoire-Géographie de 1997 à 2005 à Cergy-Saint-Christophe, ces années d’enseignements en terrain difficile m’ont beaucoup apporté. Je reconnais avoir beaucoup reçu de ses jeunes en difficulté, tous issus de l’émigration récente. Je pense même que ces années d’apprentissage de l’enseignement de l’Histoire en banlieue sont la raison principale de mon succès éditorial…Car c’est là que j’ai acquis la conviction qu’il était impossible de s’intégrer sans une bonne compréhension des repères et des modes de représentation de la société dans laquelle nous vivons.
On me demande souvent pourquoi l’enseignement de l’histoire est vital pour notre société. Parce qu’elle forme avant tout à la citoyenneté en transmettant des valeurs et un héritage. Depuis les vingt dernières années, il y a de fortes chances que si vous avez suivi un cours d’histoire vous vous êtes pris la tête entre les mains, désespéré. Le niveau de culture générale s’est effondré. L’histoire thématique et aseptisée qui est enseignée dans nos écoles, ressemble à un mur sans fin de documents historiques recensant tous les thèmes compassionnelles actuels. Elle est devenue une matière sans profondeur, vide de sens, presque inhumaine…