Pourquoi les Français ne sont-ils plus fiers de leur Histoire ?
Aucun pays au monde ne sacrifie autant sa propre histoire, au nom de la repentance et du politiquement correct que la France. Est-ce le poids de l’idéologie? De l‘individualisme ? Le reniement de notre culture ‘? Un complexe de culpabilité ? Les traumatismes d’un passé récent ? Le but de mon combat est de répondre à ces questions afin de réconcilier les Français avec leur histoire et de comprendre pourquoi renions-nous les plus belles pages de notre histoire alors que les pays les plus dynamiques économiquement encensent la leur… et admirent la nôtre..
L’Histoire de France doit redevenir source de confiance en l’avenir
Il faut avant tout inverser notre rapport au passé pour y voir, non pas une source de lamentations, mais une source de confiance Pour pouvoir affronter l’avenir en face, il nous faut une société française sûre d’elle-même et de ses valeurs afin de créer une adhésion autour de l’idée commune d‘être, tous, des citoyens français fiers de leur
appartenance à la nation. Pourquoi ne pas enseigner à nos élèves notre émerveillement devant tous ces hommes et ces femmes qui ont forgé notre nation. Il faut donc créer un grand récit national, fédérateur, qui rassemble toutes les
composantes de notre nouvelle société et lui redonne confiance. Donnons aux nouveaux venus l‘amour et la passion de notre histoire et nous leur ferons aimer la France au lieu de la détester.
Au lieu de cela, l’Éducation nationale dans une fuite en avant multiculturaliste enterre avec de nouveaux programmes d’histoire nos principaux héros et la chronologie naturelle, et veut faire des élèves des « citoyens du monde » avant d’en faire des citoyens français aimant leur pays. Cet enseignement fait croire à nos enfants que
les Français ont tous été d’horribles esclavagistes au XVIIIe siècle, d’infâme colonisateur au XIXe siècle et uniquement des collabos au XXe siècle…. On a appris aux Français à détester tout ce qu’ils aimaient et à aimer tout ce qu’ils détestaient.
Cette vision négative distillant en filigrane la haine de la France explique en partie les terribles événements de janvier et de novembre 2015. Les attentats parisiens ont encore aggravé la crise d‘identité que traverse notre pays… Ils nous ont jeté à la figure trente ans d’occultation de nos vrais problèmes.
La vulnérabilité de la France face aux coups qu’on lui porte est le fruit de tous nos reniements, nos renoncements, nos lâchetés collectives… La Lâcheté conduit toujours au désastre.
L’Histoire de France Interdite
Déjà en septembre 2010, sous Sarkozy les médias annonçaient que: « le Ministère de l’Education nationale décidait de supprimer des programmes du collège intégralement pour Clovis, Charles Martel, Saint Louis, Charles V, Richelieu, Louis XIll, partiellement pour François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon, au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde ».» En mai dernier notre ministre de l’Éducation annonce la suppression du grec et du latin et qu‘en Histoire, l’Étude des Lumières et du christianisme au Moyen âge devenaient facultatifs..
Rares sont les nations qui constatent une telle perte d’identité et un effacement de tout ce qui constitue leurs valeurs. Je vois dans cette perte de valeurs et de culture, les raisons de la crise d’identité sans précédent que traverse le pays, ainsi que la désintégration de tout patriotisme.. 37% des jeunes d’origine étrangère ne se sentent pas Français selon l’INED,‘71% des jeunes Français sont angoissés devant l’avenir (sources Études internationales Pisa), 27% des 18 à 24 des jeunes issus de l’immigration ont une opinion favorable de l’État islamique selon l’institut de sondage britannique d‘ ICM Research. Alors qu’ils ne sont que 6% en Angleterre ou en Allemagne.
L’enseignement de l’Histoire en France aujourd’hui et analysé toutes les conséquences qui en découlent comme la crise d’identité la fracture nationale ou la désintégration de l’amour de son pays.
L’Histoire, ADN de la culture française, est menacée par ses 4 plus grands détracteurs :
– L’Éducation nationale, elle-même comme je viens de le dire ;
– Les groupes communautaires, qui instrumentalisent l’Histoire à leur profit, d’où la
multiplication des lois mémorielles ;
– Nos hommes politiques de Hollande à Sarkozy qui dans un but électoraliste sont à
la recherche d’une clientèle communautaire ;
– Les élites intellectuelles et médiatiques, qui s’érigent en ayatollah de la pensée unique comme le démontre le dernier rapport sur l’intégration (décembre 2013) ordonné par le gouvernement et qui signe la désintégration de la France.