Les nouveaux programmes du collège sont validés au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde ». Selon les hauts fonctionnaires de l’Éducation Nationale il est indispensable que l’enseignement de l’Histoire s’adapte aux nouvelles populations immigrées. Aujourd‘hui tout ce qui pourra évoquer un certain patriotisme est donc volontairement gomme, au nom d’un sens de l’Histoire politiquement correct, soit disant plus consensuel et altermondialiste.
En 2008, l’accent fut donc mis sur la mondialisation: sur l‘étude des migrations des populations à travers l’Histoire Encore cette année 5°, les élèves doivent étudier les royaumes africains moyenâgeux : Songhai, Monomotapa… et insister sur les traites négrières en 4e. Ce qui est certes louable pour des lycéens mais cette ouverture s’adresse à des enfants de 10-12 ans ! Non seulement un rejet de l’idée même de Communauté nationale est lentement distillé. Mais comme par hasard toutes les grandes figures qui permettaient d’expliquer comment s’est patiemment façonné, au fil des siècles, notre pays, et qui en sont dorénavant totalement bannies: Clovis, Charles Martel, Pépin le Bref, Hugues Capet, Saint Louis, Charles V, François ler, Henri lV, Richelieu, Louis XIII, sont soit entièrement supprimés, soit réduits à trois ou quatre lignes dans les nouveaux programmes. L’étude du Roi Soleil est désormais réduite à la portion
congrue en extrême fin d’année de 5e. Quant à Napoléon, l’Empereur, il disparaît presque totalement…. Napoléon est depuis 2005 assimilé à un des grands criminel de l’Histoire…
Pourtant, l’Histoire donne confiance en avenir !
A chaque catastrophe, à chaque période sombre et obscure suit une reconstruction,
une renaissance puis une clarté et enfin la lumière. Soyons fiers de ces périodes plutôt que de nous complaire dans cette repentance, cette culpabilité sans fin pour des faits passés depuis plusieurs siècles. Dans ce nouveau monde globalisé, plus les identités se dissolvent, plus la mémoire devient) courte et plus la profondeur historique apparaît comme une nécessité.
Il manque aux Français cette fierté que l’on sent chez les Américains, tes Chinois, les Indiens ou les Britanniques. Tous sont résolument tournés vers l’avenir, alors que la France n’y parvient absolument pas. Au moment où la question de l’identité collective vient de creuser encore plus la fracture nationale, il nous faut plus que jamais une histoire fédératrice animée par le sentiment d’une destinée commune. Plus qu’un coup de gueule je veux faire une déclaration d’amour à la transmission de notre Histoire.
L’Histoire vecteur de citoyenneté
Cicéron disait « l’Histoire est l’institutrice de la vie ». Nos grands anciens de Lavisse aux Malet et lsaac avaient compris que c’est par l‘Histoire que l’on forme à la citoyenneté. Elle permet de donner du sens et de la cohésion au principe de la nation souveraine. Cela signifie aujourd’hui que la culture française est la base même de notre vivre ensemble. Il est impossible de s’intégrer sans une bonne compréhension des repères et des modes de représentation de la société dans laquelle nous vivons. Plus qu’un droit c‘est un devoir que de les comprendre. C’est à cela que devrait s’employer notre école républicaine pour réussir le pari fondamental de l’intégration. L’École échoue dans sa mission chaque fois qu’elle ne sait pas faire de ces élèves des Français, c’est à dire des citoyens fiers de leur appartenance à la Nation, enrichie de leurs histoires personnelles. C’est justement l’étude de la vie de nos grands personnages, par leurs actions, leurs œuvres, leurs façons de concevoir le monde qui les débarrassera des clichés, des stéréotypes et des images d’Épinal. L’histoire est toujours la meilleure réponse au mythe. Tous ces personnages, pourtant fondamentaux de notre nation, possèdent une portée éducative et pédagogique indéniable. lis insufflent des valeurs comme le civisme, la citoyenneté, le goût de l’effort, le respect des lois et le sens du collectif. Ils transmettent la croyance dans la promotion sociale, au érite et au goût de l’égalité. Enfin et surtout ils créent véritablement « du lien national».
Aujourd’hui, dans une France en pleine crise d’identité notre jeunesse redoute d’affronter la nouvelle société en pleine mutation qui s‘ouvre à nous ? » C‘est l’histoire de Maxime Hauchard 22 ans devenu un des 2000 bouchers français de l’Etat islamique. Quant aux Coulibaly, Mohamed Merrah Les frères Kouachi étaient «parfaitement intégrés», Medhl Nemouch au fond étaient intégrés au rien, a la négation de tout élan historique et spirituel, et c’est pourquoi ils ont fini par se soumettre à un islamisme qui n’était pas seulement en réaction à ce vide mais aussi en continuité avec ce vide.