J’ai besoin de votre aide : Wikipédia m’attaque !

dimitricasaliwikipédia

Un collectif d’enseignants d’extrême-gauche ( les Clionautes) a réussi à supprimer sur ma notice Wikipédia ma qualification d’historien (et de spécialiste de Napoléon) au prétexte fallacieux que je n’aurai pas de doctorat. Intervenez nombreux dans l’onglet discussion de Wikipédia et donnez votre avis cela devrait changer leur censure puisque cette encyclopédie en ligne est soit-disant “libre et participative”…
D’illustres historiens n’ont pas eu besoin de doctorat pour nous enseigner l’amour de notre pays et c’est bien cela que l’on me reproche aujourd’hui. Depuis 15 ans, je combats pour la défense de l’Histoire de France, notre Histoire, et cela me vaut ces attaques ignobles. Pourtant quand Armand Colin me demande de poursuivre le manuel Petit Lavisse du plus grand des historiens, Ernest Lavisse, quand mes manuels d’histoire sont étudiés en classe de collège et de primaire dont la fameux Nouveau Manuel d’Histoire que vos enfants ont plébiscité, je fais bien là œuvre d’historien et Wikipédia ne peut me qualifier de simple essayiste.
Mes diplômes, mes 40 ouvrages dont certains de référence que l’on trouve dans les universités (même américaines), mes travaux sur Napoléon avec Jean Tulard et qui ont été publiés dans le Larousse de Napoléon (ed Larousse 2004), le poids de ma parole dans le débat sur l’enseignement de l’histoire depuis 15 ans, justifient à eux seuls ma qualité d’historien vulgarisateur. Mon œuvre parle pour moi…
Intervenez nombreux contre ces nouveaux inquisiteurs tenants de la pensée unique et de la repentance car bientôt il sera trop tard…

En répondant à vos nombreuses interventions les administrateurs de Wikipédia se sont enfin découverts. Ils en seraient risibles s´ils n’incarnaient pas le terrorisme intellectuel et la nouvelle Inquisition qui sévissent désormais sur le Web.
Ces jeunes sans aucun doute bien à gauche (Clément Salviani, 26 ans, chercheur en histoire, et Rémi Mathis, administrateur de Wikipédia France) qui font régner une véritable Terreur, osent ainsi écrire à mon encontre (dévoilant le fond de leur pensée):
“C’est le projet idéologique global de Dimitri Casali (qu’il soit de gauche ou de droite importe peu), son intention téléologique et clairement affichée, bref, la non neutralité scientifique et polémique de son propos qui font qu’il n’est pas historien.” 

C’est donc bien mon engagement pour la défense d’une histoire enfin équilibrée qui dérange ces nouveaux “jeunes” Ayatollahs de la pensée unique et non mon absence de doctorat comme ils le prétendaient…
Vive l’Histoire de France quand même…!

Dimitri Casali historien vulgarisateur et fier de l’être

22 Replies to “J’ai besoin de votre aide : Wikipédia m’attaque !”

  1. Je me permet de repost. Quelqu’un voulant être chercheur n’oserai pas censurer un commentaire. Mon post à du être perdu
    Monsieur. Je ne remet pas en cause vos connaissances historiques qui sont très importantes. Certainement plus que les miennes.
    Mon domaine à moi c’est la méthode scientifique, sa démarche.
    Le but d’un chercheur est de s’approcher de la vérité. La vérité scientifique n’en a que faire du positionnement. Elle est amorale.
    Il est très facile pour un chercheur de valider une hypothèse seulement en cherchant à la vérifier. Faire de la sorte ne prouve pas l’hypothèse mais montre qu’elle s’applique ou qu’elle est une option possible en un point.
    Si vous voulez prouvez quoi que ce soit il faut échouer a réfuté son hypothèse.
    Par conséquent quand vous dites :”C’est donc bien mon engagement pour la défense d’une certaine histoire qui dérange”.
    Oui cela dérange. Car vous cherchez à défendre une certaine histoire et pas l’histoire. Vous vous affirmez déjà comme biaisé cherchant à défendre vos convictions plus qu’à chercher la vérité . Et cela n’est pas digne d’un chercheur.
    Changez votre méthode, vos intentions. Et si vous ne le souhaitez acceptez de n’être qu’un propagandiste et non un chercheur.
    Alix

  2. Il me semble que le rôle d’un historien n’est pas d’enseigner “l’amour de notre pays”: ça c’est le rôle des démagogues et des politiciens. Un historien s’intéresse aux faits historiques, qu’ils soient prestigieux ou pas pour l’image d’un pays ne doit avoir aucune importance. La Saint-Barthélémy, le Code noir, le massacre du 17 octobre 1961 inspirent-ils l’amour du pays? Non, mais ce sont des faits.
    L’idéologie qui vous est reprochée transparaît effectivement dès le deuxième paragraphe.

    1. Historien ou pas, notre pauvre pays a tellement besoin d’amour. Et quand on voit les ravages fait dans les manuels scolaires pour ne plus aimer la France, on est heureux de voir des gens qui écrivent ce genre d’ouvrages. Ça change un peu…

  3. Je te souviens Dimitri !

  4. Dimitri Casali écrit depuis des années de très bons ouvrages et sur de nombreux sujets. Bizarre personne ne parle de son “ses immigrés qui ont fait la France” …. le tort de Dimitri aimer la France et son histoire ? Pour moi ce n’est pas un tort mais une attitude normale. Ces (et ses) livres ne vous plaisent pas ? Et bien ne les lisez pas, ne les achetez pas mais ne vous comportez pas comme certains régimes qui brûlent les livres et condamnent leurs auteurs.

  5. Je suppose qu’un historien peut faire de la vulgarisation. Mais le fait de faire de la vulgarisation de l’histoire ne fait pas en soi l’historien. Peut-être que le titre d’historien donnerait une légitimité à votre travail idéologique, mais voilà : vous ne l’avez pas, et elle ne l’a donc pas. Il vous faut accepter d’être un idéologue comme un autre.

    1. Parce que les historiens évoquent les faits à partir d’une objectivité ” pure ” ? Vous plaisantez, bien sûr.

  6. “Nul ne doit être inquiété pour ses opinions” DDHC de 1789. Bref, ces fameux historiens communistes….donc se disant volontiers les héritiers de la Révolution, et de tous ses acquis, ne sont pas cohérent avec eux-même. Parce qu’ayant une autre vision et une autre opinion, Dimitri Casali n’est plus qualifiable d’historien ? Parce que dire la vérité et vouloir l’apprendre aux enfants est un crime ? Au final…..non seulement ces personnes se ridiculisent en ne respectant pas leur amour de la liberté et de l’égalité dont ils se disent les défenseurs, mais en plus, en dégradant un homme qui n’a pas a prouver ses mérites, ils se montrent eux-même usurpateurs de leurs fonctions historiennes : Être historien, c’est étudier les faits. Être historien, c’est être au dessus des politiques parce qu’être historien, c’est être impartiale et franc afin que chacun puisse avoir accès au récit de ses origines où la vérité et la pureté doivent primer sur les omissions et réécritures à des fins politiques pour instrumentaliser. En dégradant un homme qui travail dans le bon esprit de la discipline scientifique, alors ils contribuent à dégrader l’histoire elle-même.
    Mais venant d’une galaxie politique s’étant d’avantage illustrée par les subversions, les complots, le despotisme, les destructions……..la gauche extrémiste nous surprendrait à promouvoir la vérité dans un climat de respect et de courtoisie pour l’opposition. Entre autre exemple ces messieurs de la Commune préféraient détruire le passé lorsque celui-ci les dérangeaient.
    À bon entendeur.

    1. le canard bouge encore dit : Répondre

      Même si l’immeuble du PS est en vente, Mélenchon de plus en plus ridicule dans ses postures, on voit bien que le canard bouge encore, après 50 ans de communisme mou en France…

  7. L’histoire d’un pays est un bien commun à tous ces citoyens. Chacun est libre d’y contribuer qu’ils soient inconnus où les plus titrés de tous. C’est du ressort de la liberté, mais aussi de la fierté d’être membre d’une Nation, que de vouloir travailler justement et impartialement pour optimiser le récit de ses origines. Si dorénavant, oser dire que l’on aime le France telle qu’elle a été; si prononcer les termes de “vive la France”, “vive la Nation” est une “hérésie”; alors moi, citoyen français amoureux de sa mère patrie, tout comme Monsieur Casali, je suis aussi un criminel.
    Tout ce que l’on peut dire, c’est que ce retour d’un “tribunal Révolutionnaire” soumis à un “comité de salut politique” est une triste nouvelle pour l’avenir de notre beau pays, ainsi que pour l’écriture de son épopée tant de sa Grande Histoire et de sa Micro Histoire.

  8. Jean-David Jumeau-Lafond dit : Répondre

    Cher Dimitri Casali,
    La réaction totalitaire de ces jeunes coqs m’amuse beaucoup ; elle est tellement caricaturale qu’elle en devient anodine et elle serait inoffensive si ces gamins ne régnaient (au nom de quoi) sur Wikipédia. Même si l’on sait quoi penser de ce barnum pseudo-encyclopédique, le fait est que, par un effet de masse auto-promoteur, il arrive en tête des pages internet et que les moutons lui font confiance, y compris dans les innombrables erreurs, fautes, approximations ou plus qui y pullulent. Le fait que de très jeunes chercheurs, marqués politiquement, vous accusent d’idéologie est très amusant. Si l’histoire en France n’était pas quelque peu idéologique, on ne sait guère ce qu’il en resterait depuis 50 ans, et surtout celle qu’ils pratiquent. Exit l’interdisciplinarité chère à l’École des Annales, et les apports de la sociologie (bye bye Bourdieu et tant mieux sans doute), exit le marxisme (qui leur est si cher), la psychanalyse et..tout le reste ; je me souviens que nous devions ingurgiter l’imbitable (pardon je ne trouve pas d’autre mot !) “Histoire de l’art et lutte des classes” de Hadjinicolaou.. ce ne serait pas une grande perte et d’ailleurs elle est passée aux oubliettes sauf pour les Pinçon-Charlot, ces “sociologues” si bien nommés qui sont surtout un merveilleux échantillon de tout ce qu’il ne faut pas faire ; passons.
    S’agissant de vos travaux, qui revendiquent la vulgarisation au sens le plus noble du terme, je ne vois pas en quoi ils sont “idéologiques”, sinon lorsqu’ils dénoncent, justement, l’instrumentalisation de l’histoire et de son enseignement par l’idéologie et la politique contemporaine, voire par la propagande. Je ne suis guère surpris que l’un des deux Torquemada aux petits pieds qui vous insultent soit un archéologue. J’ai fait l’expérience au début de mes études à Paris I de la “cohabitation” que nous, historiens de l’art, devions pratiquer avec ces messieurs jusqu’à la Licence : c’étaient les plus sectaires des chercheurs que j’ai jamais rencontrés. Nous nous moquions allègrement d’eux et de leur prétention, eux qui nous lançaient à la tête les trous de poteaux et leurs tessons, signes d’une “vraie” science obtenue truelle, bottes et boue à l’appui, tandis que nous étions de doux rêveurs : pensez, nous parlions de Phidias, de Michel Ange, de Bronzino, de Delacroix et de Georges Braque ! Les pieds dans la glaize, ces gentils barbus (en général et avant que la mode du poil ne fût revenue, mais chez eux c’était plutôt un reliquat de mai 68 genre Moustaki), pas toujours très propres et fortement odorants, assez mal élevés mais très sûrs de leur supériorité, déambulaient à l’Institut d’Art de la rue Michelet mais étaient plus à l’aise rue de Tolbiac dont les élégantes tours, les multiples ascenseurs taggés avant l’heure et d’autres barbus distribuant les tracts de l’UNEF ou faisant signer des pétitions pour des prisonniers politiques en Amérique du Sud (mais jamais en URSS..) devaient leur inspirer une sorte de vénération, évoquant pour eux un monde idéal à venir. Mais laissons là l’anecdote, les archéologues n’ont malheureusement pas le monopole de la politisation et du sectarisme. Ne supportant pas que vous revendiquiez une histoire chronologique (pour moi un pléonasme mais on n’en n’est plus là!), ainsi que la présence des faits, des événements et des grandes figures qui sont la chair du monde, et son humanisme (pouah, quelle horreur!), ces gentils benêts préfèrent la longue durée désincarnée et l’histoire thématico-sociale, celle qui permet d’évacuer la vie et les responsabilités individuelles (ce qui n’était pas le but de la Nouvelle histoire et de ses grands esprits, si éloignés de ces historaillons). Curieux paradoxe d’ailleurs pour des matérialistes farouchement anti-religieux (quand il s’agit du Christianisme et du Judaïsme seulement..) que de nier la responsabilité et le choix individuel au profit d’on ne sait quel “fatum” historique ou d’une prédestination quasi surnaturelle. De Gaulle n’aurait pas couru sur le tarmac d’un aéroport avec Geoffroy de Courcel son aide de camp le 17 juin 40 pour monter dans l’avion de l’ambassadeur anglais et échapper à une arrestation probable, cela n’aurait sans doute rien changé à notre histoire ? François Ier n’aurait pas signé l’Ordonnance de Villers-Cotterêt, cela n’aurait eu aucune influence sur le destin intellectuel et juridique de la France ? Etc etc. Est-il besoin d’argumenter ? Vos détracteurs ont d’ores et déjà perdu leur combat, ne les accablons pas. En revanche, lorsqu’ils tentent de vous piétiner (qui veut noyer son chien l’accuse de la rage, notre cher La Fontaine a tout vu, tout su, tout compris, tout dit depuis longtemps, mais on n’étudie plus La Fontaine non plus à “l’école” chère à ces messieurs), la chose est d’une autre gravité. Ces attaques personnelles, en dépit de leur médiocrité et de leur bassesse, sont dommageables parce qu’il est extrêmement facile de détruire, dans ce pays surtout, beaucoup plus facile de détruire que de construire, de détester que d’admirer, de médire que de réfléchir. Ainsi donc, votre succès éditorial et médiatique les dérange. Diantre. Que trouvent-ils à vous reprocher à part d’être dans un “projet idéologique”, ce qui ne veut rien dire du tout et qui est un ânerie ? De ne pas être historien ! En voilà une bien bonne. Lorsque Robert de Montesquiou publia ses poèmes, les “écrivains professionnels” lui jetèrent à la tête la même couronne d’indignité. il fut alors défendu par…Paul Verlaine qui répondit à ces cuistres pour Montesquiou : “je suis un amateur dès que je suis un poète” et les traita de “constipés”. Vous me direz qu’un historien n’est pas un poète (ce qui est d’ailleurs une erreur partiellement, du moins pour les grands historiens…et les grands archéologues, mais ces messieurs ne comprendraient pas.), mais la question du professionnalisme est amusante. On vous reproche donc de ne pas être docteur. Ces gentils (pas tant que ça) Diafoirus éructent ainsi, vous demandant quelque parchemin, qu’ils n’ont pas tous eux-même si j’ai bien compris ; bien que docteur moi-même, je ne fais pas de ce joli papier, et des dix-sept ans de recherches qui y ont mené, le sésame absolu ; je n’ai jamais brigué aucun poste ni à l’université ni au sein des musées, trop soucieux de mon indépendance et de ma liberté ; cela ne m’empêche pas de siéger dans des jurys de thèse et d’être reconnu comme un spécialiste de mon domaine ; je ne pense pas que cela ne soit dû qu’à ce papier. Mais je connais le goût français pour l’institution, l’officiel, le tampon et le poinçon, la cire et le cordon. Amusant, d’ailleurs, que ce soient justement ceux qui ont envoyé promener la toge et qui vandalisaient en 68 le portrait du Cardinal à la Sorbonne, qui aujourd’hui vous dénient le titre d’historien pour un bout de papier. Cela est plutôt révélateur de leur impuissance. Faut-il énumérer tous les historiens qui n’ont pas été docteurs ? La liste serait trop longue. Je ne tomberais pas dans la facilité en citant les chers Decaux et Castelot, sans doute grandement méprisés par nos remueurs d’argile : malgré leur immense popularité et les services qu’ils ont rendus à l’Histoire, malgré l’Académie et les honneurs, j’imagine que ces auteurs ne sont que des polygraphes populaires (vous savez, nos amis archéologues distingués et socialistes ont le plus grand mépris pour le “populaire”..). Mais citons plutôt Philippe Ariès, qui eut tant de mal, lui aussi, à obtenir la reconnaissance, qui n’était pas docteur et dont il fallut que, tardivement, l’EHESS reconnût les travaux pour qu’il parvînt enfin à la notoriété académique. Il n’y a que les imbéciles et les gens de mauvaise foi pour contester encore aujourd’hui Ariès. Mais il me plaît de citer aussi Mérimée… qui n’était que licencié ; je crains que les gentils barbus qui vous accablent n’obtiennent jamais la notoriété de Mérimée ou d’Ariès.
    Ainsi, cher Dimitri, ne vous laissez pas escagasser par des petits “qu’on appuierait sur le nez, il sortirait du lait”. Ils n’ont ni la stature, ni la qualité qui méritent que vous vous en inquiétiez. Quant à Wikipédia, c’est une sorte de Moussaka à laquelle il faut laisser sa saveur un peu dégoutante. Et surtout, souvenez vous de ce que Montesquiou, encore lui, répondait à son domestique qui lui disait : “Monsieur le comte, si vous le vouliez, vous n’auriez que des amis” : “Taisez-vous, vous me faites peur !”.

    1. Clément Salviani dit : Répondre

      L’histoire de l’art ne vous aura visiblement appris ni la rhétorique, ni l’humilité, ni la concision. Ceci dit il est savoureux que l’essentiel des interventions pro-Dimitri Casali ici présentes se concentrent sur le fait de critiquer Wikipédia alors même que M. Casali se vexe d’y être injustement appelé “essayiste” et non historien. L’effet est bien moins bon que ce que vous pourriez espérer : que vous trouviez Wikipédia de bonne qualité ou pas, visiblement ça compte tellement pour M. Casali qu’il en a fait un article de blog.

      Savoureux, encore une fois.

  9. Monsieur Casali,
    Je suis particulièrement exaspérée par ce tribunal de la ” bien-pensance gauchiste ” . Son jugement n’ a aucune valeur …
    Les gauchos .. se font ainsi plaisir !!!!!!
    Mais on sait très bien que ce qui est publié sur Wikipedia doit être pris avec réserve
    ……..a vérifier ! Se référer à d’ autres sources plus fiables Vous avez mon soutien !

  10. Cher Dimitri,
    Je vous prends aux mots :”D’illustres historiens n’ont pas eu besoin de doctorat pour nous enseigner l’amour de notre pays et c’est bien cela que l’on me reproche aujourd’hui.” Mais exactement car c’est là que vous entretenez une dangereuse confusion entre le métier d’historien et la position de patriote. Un historien n’a pas pour vocation d’enseigner un amour quelconque à part celui de sa discipline scientifique. Je doute fort que des historien(ne)s diplômé(e)s ou non d’ailleurs et reconnu(e)s comme François Furet, Michelle Perrot, Pierre Laborie, Philippe Ariès ou même Jean Tulard dont vous vous réclamez et autres aient eu cet objectif en tête durant leurs travaux. L’amour de la patrie ne doit pas faire oublier la dimension critique intrinsèque à la discipline mais en aucun cas elle ne doit dominer le sens de la recherche historique. Si vous considérez l’inverse c’est qu’au fond vous n’avez rien compris aux critiques qui vous sont adressées et qu’il est temps de changer d’occupation.

  11. pas_un_pour_racheter_lautre dit : Répondre

    ” Je tiens à vous prévenir que si vous ne publiez pas celui-ci, je serai contraint de faire appel à mon droit de réponse par voie de mon avocat.”
    C’est ridicule. Pédant et ridicule à la fois. Lâchez donc vos avocats contre lui pour cette odieuse injure publique teintée de diffamation (la calomnie ne passerait guère).
    PS: votre message d’origine est juste au-dessus.

  12. Clément Salviani: Visiblement vous ne déchaînez pas les foules. Je comprends bien car vous êtes ennuyeux, prétentieux et arrogant. L’apanage sans doute de la jeunesse. J’ai 51 ans et préfère, lorsque j’ai des recherches à faire, chercher dans des livres. Étant restauratrice du patrimoine en arts graphiques, l’odeur du papier et toucher ce dernier me parlent. C’est pourquoi, je ne me sers pas de Wikipédia que je trouve d’ailleurs être une encyclopédie truffée d’erreurs et qui rend stupide. En effet, elle abêtit les jeunes générations qui en un clic ont le savoir sur un plateau. Et quel savoir!!! Il vaut mieux avoir la démarche de croiser différentes sources. Être actif dans ses recherches, c’est tout de même plus structurant et intéressant. C’est donc l’exact contraire de Wikipédia. Vous écrivez par ailleurs que Dimitri Casali écrit sa vision de l’histoire. Visiblement, vous ne devez pas l’avoir lu correctement. Il écrit à longueur de temps qu’il faut parler des aspects positifs ET des aspects négatifs. Je ne vois pas ce qui est tendancieux. En revanche, je me souviens d’avoir écouté une émission où Alexis Corbière disait qu’il ne prenait pas tout dans l’histoire de France. J’en ai eu froid dans le dos!!!!Dimitri Casali n’a peut-être pas de doctorat en histoire. La belle affaire! Ceci m’amène à faire un rapprochement avec l’histoire de l’art que je connais un peu….Gauguin était au départ un peintre du dimanche, banquier pendant la semaine. Pas reconnu par les peintres. Qu’est devenu Gauguin par la suite? Un très grand peintre. Alors, votre censure importe bien peu. Et quel temps passé sur son cas! Avez-vous encore le temps de faire vos recherches? Je trouve que vous devenez pathétique tant vous semblez obsédé par lui en l’apostrophant, en le tutoyant et sur son blog et sur Twitter. Il ne vous répond pas. Vous enragez. Eh oui, l’indifférence est pire que le mépris. Mais cela, on l’apprend quand on a un peu de “bouteille”. Mais, j’oubliais : à 26 ans, on détient la vérité…..vous êtes juste boursouflé par vos diplômes. Bah, on ne vous en veut pas. Il faut que jeunesse se passe. Au moins, Dimitri Casali, historien vulgarisateur, fait vivre l’histoire. Un Alain Decaux Immortel que Wikipédia ne qualifie pas d’historien, a fait bien plus pour l’histoire que des personnes tel que vous. Vous, si jeune et vous si poussiéreux, rendez l’histoire si peu pédagogique. A bon entendeur, Salut!

    1. Clément Salviani dit : Répondre

      Chère Elodie,
      Votre âge importe peu. Votre métier non plus. Votre storytelling sur vos odeurs de papiers de même. Aucun de ces éléments ne constituent des arguments autres que des arguments d’autorité par l’âge ou la profession : bref, c’est un “non sequitur” (si vous ne savez pas ce que c’est, allez sur Wikipédia).

      Ne vous servez pas de Wikipédia, ne collaborez pas dessus pour contribuer à l’améliorer, continuez de vous plaindre des erreurs qu’on y trouve, et nous serons tous avancés. Si vous ne voyez pas ce qui est tendancieux dans les écrits de Casali, je ne vois pas ce que je peux faire pour vous, et en même temps ça ne m’intéresse pas vraiment : je ne suis pas là pour vous convaincre, ce n’est pas mon travail. Vos comparaisons avec Gauguin sont hors de propos : s’agirait-il de confondre le talent artistique, lié à la création dans un contexte socio-historique donné, avec le fait de faire profession d’historien et de travailler sur des sources dans une position d’ouverture à la critique des pairs ? Oui, vous confondez des choses qui n’ont rien à voir, mais on ne peut pas vous le reprocher. La plupart des fans de M. Casali invoquent en permanence des exemples marginaux, exceptionnels, et périphériques, pour justifier qu’on accorde à cet homme un titre qu’il n’a pas. Philippe Ariès par ici, Alain Decaux à côté, Gauguin par là. Les deux premiers figurent souvent dans les figures d’autorité des charlatans de l’histoire médiatique à heure de grande écoute : Franck Ferrand, Lorant Deutsch, Stéphane Bern, etc., ça leur permet de se dire presque historien même sans les compétences et les méthodes requises.

      Ce que je trouve pathétique, c’est – mais vous l’avez lu – d’insulter 2 personnes “d’ayatollah de la pensée unique”, de les accuser de terrorisme politique et intellectuel, majuscules à l’appui, références à l’inquisition inclues, quand il s’agit d’un banal article Wikipédia, qui n’est après tout – comme les gens de votre espèce semblent le croire – qu’un épiphénomène négligeable sur internet. Puisque vous ne me connaissez pas et m’attaquez ad hominem en long et en large, j’estime avoir déjà donné beaucoup trop d’importance à votre intervention, je ne commenterai donc ni vos références à mon âge, ni vos poncifs – eux-mêmes poussiéreux – sur le prétendu rapport à la pédagogie – j’enseigne, contrairement à Casali qui a démissionné de l’EN – et je vous renvoie à vos reniflages de papiers.

      Bisous.

  13. Jean-David Jumeau-Lafond dit : Répondre

    Tout ceci est quoi qu’il en soit une remarquable demonstration des effets pervers du système français qui fait des concours et de l’esprit de corps le B A BA de l’autorité institutionnelle, académique ou pas. Le sentiment de supériorité de ces messieurs dûment diplômés ne serait que doucement distrayant s’il ne leur servait à tenter de s’opposer à la liberté d’expression et d’opinion alors même qu’ils pretendent defendre la diffusion des connaissances.. leur position prétendue leur permettrait donc de censurer ou d’imposer leur idéologie mais aussi de s’indigner qu’on les contrarie. Et avec un mépris, une vulgarité et une agressivité qui rendent leur protestation paradoxale quand on se rebiffe ou qu’on se moque gentiment d’eux. Faites ce que je dis….ne faites pas ce que je fais. Tout est dit. Rien de tout cela n’est bien nouveau sous le ciel de France. Cher Dimitri, chère Elodie, gens de “votre espèce” (sic), ne prêtez plus attention à tout ceci ; cela n’en vaut pas la peine.

  14. Jean-David Jumeau-Lafond dit : Répondre

    Juste merci d’avoir confirmé votre vulgarité post-adolescente. CQFD. Punto e Basta !

  15. Je confirme de nouveau mon soutien à Dimitri. Comme le disait Bonaparte “on devient l’homme de son uniforme”, c’est bien le cas de Dimitri, il est bel et bien historien, n’en déplaise à nos chers détracteurs. Sa façon, passionnée et ludique, d’aborder l’épopée napoléonienne, convient parfaitement à des enfants en plein apprentissage de l’histoire de France. J’utilise ses supports pour faire l’éducation de ma fille sur le sujet. Quand on entend d’un professeur d’histoire (estampillé Education Nationale) que Bonaparte était un tyran sanguinaire (voir les coms Wikipédia) ça laisse pantois.
    Dimitri a les compétences pour enseigner objectivement et j’espère que ses manuels serviront de base à l’enseignement de notre histoire.
    Alexandra GODFRIN

  16. Je pensais tomber sur un article qui satisferait ma passion du débat, et je suis sans voix en lisant les commentaires ! Notre élite (peu importe qu’elle soit intellectuelle ou non) est donc bien à l’image de nous autres, les gens du peuple c’est à dire que les débats sont dignes d’une cours de récré. Je plaints ceux qui vous fréquentent : et vos enfants, si vous en avez ! De futurs malheureux qui n’auront eu comme exemple qu’un modèle humain que tous les animaux dépassent en dignité. Culture ne rime donc pas avec intelligence. Connaissez-vous cette parole : “si vous ne vous connaissez pas vous-mêmes, vous êtes misérables et la pauvreté même”. La pauvreté existentielle fait plus de mal que celle financière. Allez, messieurs, continuez vos chamailleries : cela vous évite de penser au vide de vos existences.

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